Promoteur
immobilier,
un métier
d’avenir ?

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Promoteur immobilier, un métier d'avenir ?

Et si un pan entier de l’immobilier se réinventait ?
Avec la loi “Climat et résilience” et son ambition de zéro artificialisation nette (ZAN) pour 2050, la restructuration d’actifs est en passe de devenir un prérequis. Dans le sillage de cette réglementation, un rapprochement pourrait s’opérer entre marchand de biens et promoteur immobilier qui cibleraient les mêmes actifs, avec des objectifs différents.

Marchand de biens et promoteur immobilier, si différents ?

Traditionnellement, le marchand de bien achète des biens immobiliers dans le but de les revendre rapidement pour réaliser une plus-value après avoir effectuer des rénovations légères ou transformations et ainsi augmenter la valeur du bien avant la revente. De son côté, le promoteur s’investit à plus long terme en engageant une réflexion sur le positionnement de l’immeuble. Celle-ci prend en compte le contexte de l’actif, son territoire, son impact, et peut aboutir à la modification de son usage pour définir un projet porteur de sens.

Or, à l’heure où l’on tend à démolir le moins possible, à faire avec l’existant plutôt qu’en construction neuve, ces deux métiers vont de plus en plus s’intéresser aux mêmes bâtiments.

Qu’est-ce que ça change pour le métier de promoteur ?

Depuis toujours, le promoteur est un professionnel qui croit en un emplacement, en son potentiel et qui construit des actifs en fonction d’un usage donné et de besoins utilisateurs pour ensuite les mettre en exploitation et créer de la valeur sur leur territoire.

Jusqu’à présent, nombre de promoteurs étaient spécialisés dans un usage en particulier. Aujourd’hui, la profession sort de la mono-spécialité et devient plus polyvalente pour réussir la revalorisation d’actifs déphasés. Ces derniers concernent des immeubles obsolètes du point de vue des usages, de l’agencement ou encore de leur environnement. Le promoteur doit donc diversifier ses expertises et développer des compétences fines afin de pouvoir penser le bon usage sur le temps long.

“Chez Inovim Développement, nous portons la casquette de promoteur quand nous investissons sur un emplacement et que nous redéfinissons le ou les usages en fonction des attentes et besoins actuels et à venir du territoire. Mais à la différence d’un promoteur “standard”, nous agissons aussi en tant que développeur car le projet ne voit le jour qu’une fois cet usage défini et les futurs occupants identifiés.”Julien Bellec.

Intégrer le savoir-faire de la restructuration d’actifs implique d’acquérir des compétences dans toutes les phases du projet, de la conception au développement : le métier de promoteur sera donc demain un métier beaucoup plus complet et multi-expertises.

Quelles conséquences au niveau des projets ?

Revaloriser un actif existant suppose une réflexion de départ bien plus conséquente qu’en construction neuve : on se pose plus de questions, sur les contraintes notamment, et on aborde de multiples compétences.
L’une des difficultés consiste à capter le bon usage pour aujourd’hui mais aussi pour
demain. Car “recycler” un actif, c’est lui donner un mouvement vers de futurs autres possibles usages. C’est pourquoi les promoteurs travaillent de plus en plus la réversibilité afin que le bâtiment puisse évoluer plus facilement demain.
Mais même à l’instant T, la revalorisation a déjà un impact positif au niveau environnemental et sociétal, pour le territoire et pour les occupants puisqu’elle donne une nouvelle fonction à un bâtiment inactif sans artificialiser un nouveau sol.

L’agilité d’Inovim Développement et de son équipe de plus en plus diversifiée et technique, est un atout à l’heure de prendre le chemin de la revalorisation car tous les acteurs de la promotion immobilière sont forcés de réorganiser leur métier et leurs compétences internes pour pouvoir fournir le niveau de réflexion urbaine nécessaire à réinventer l’existant.