Et si on dépassait les attentes ?
C’est tout l’enjeu des certifications et des labels : attester que la qualité d’un bâtiment dépasse la réglementation sur un ou plusieurs critères. Nous avons abordé Inovim Développement pour approfondir la question.
Label ou certification, du pareil au même ?
CERTIVEA, organisme certificateur engagé pour des cadres de vie durables, résume ainsi la différence entre labels et certifications dans l’immobilier tertiaire : les premiers valorisent les performances d’un bâtiment sur un thème spécifique, contrairement aux secondes qui abordent un éventail beaucoup plus large de thématiques en lien avec le développement durable. «Nous avons recours à une labellisation pour mettre en avant un aspect précis sur lequel nous avons particulièrement travaillé, tel que la consommation d’énergie», explique Vincent Truong.
Cumulables et tous deux issus de démarches volontaires, les labels et les certifications servent ainsi différents objectifs : le label vise une reconnaissance particulière là où la certification, élaborée sur plusieurs critères, correspond à une reconnaissance globale. Julien Bellec invite à la vigilance : « dans le cas des certifications, les critères peuvent s’équilibrer entre eux et masquer certaines insuffisances ». D’où l’importance de bien connaître le cahier des charges et d’aller chercher l’équation la plus performante pour le projet.
Certification et label, quels avantages ?
Les certifications et les labels environnementaux en immobilier d’entreprise permettent généralement d’aboutir à une réduction de l’empreinte carbone mais aussi des coûts opérationnels car les bâtiments concernés sont conçus pour être plus économes en énergie et en eau. La santé des occupants et leur bien-être y sont également favorisés grâce à une ventilation performante et une sélection de matériaux sains. Deux éléments qui contribuent à un meilleur confort thermique et lumineux, pour la plus grande satisfaction (et productivité) des salariés !
Autant de bénéfices qui font que les certifications et les labels augmentent la valeur de l’immeuble et augmentent son attractivité auprès des utilisateurs potentiels. Ils permettent aussi parfois d’anticiper de futures exigences législatives, ce qui minimise le risque réglementaire et évite la dévalorisation du bien sur le long terme.
Acquérir un actif certifié ou labellisé est donc un gage de confiance. Pour les résidents, c’est la garantie de vivre ou de travailler dans des bâtiments sains, inclusifs, qui démontrent leur bien-être et leur efficacité. Du point de vue du promoteur, se conformer aux certifications ou labels permet de suivre un guide de qualité impliquée du bâtiment, et crée plus de valeurs pour le projet auprès des investisseurs et des utilisateurs.
Labellisation ou certification, bientôt un passage obligé ?
En ce qui concerne spécifiquement la revalorisation d’actifs, des réductions de consommation sont requises dans le cadre du décret tertiaire à horizon 2050 (au moins 40 % de moins en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050 par rapport à 2010) . «Cet enjeu est crucial pour toutes les foncières : un bâtiment construit en 2004 et acquis en 2022 doit être rénové pour atteindre les objectifs 2050 de performance énergétique et assurer sa valeur à la revente», illustre Vincent Truong.
Avec la montée en puissance de l’Investissement Socialement Responsable (ISR), la certification et la labellisation deviennent encore plus stratégiques car à l’avenir, les banques privilégieront les structures et fonds labellisés ISR, imposant aux promoteurs de s’aligner sur ces standards . Toujours innovateur en immobilier, Inovim Développement est déjà rompu à l’exercice et en veille permanente pour intégrer les labels et certifications émergentes.
Depuis 2015, tous nos bâtiments sont certifiés et/ou labellisés. Lors de l’étude d’un nouveau projet, des bureaux d’étude environnementale, affiliés à des certificateurs, et autres spécialistes (AMO HQE, etc.) nous orientons sur les certifications et labels les plus pertinents en fonction des caractéristiques et du contexte de l’actif et de ses occupants» , précise Julien Bellec.
C’est ainsi que nous créons de la valeur pour chaque actif de manière durable à l’échelle financière, immobilière, territoriale mais également pour les usages dédiés aux utilisateurs.
Panorama des principaux labels et certifications immobiliers en 2024 .